Quentin Heinen

Le coaching n’est pas un antidote à la flemme ; c’est un espace pour entendre ce qu’elle raconte. Parfois, elle dit : “Tu as besoin de repos.” Parfois : “Tu avances dans une direction qui n’est plus juste.” Et parfois : “Tu as peur, mais c’est bon signe — tu es proche du vrai.”

Je ne m’attendais pas à ce que cette session me bouleverse autant. Et pourtant, la présentation du Dr. Tasha Eurich lors du Coaching Summit 2025 a mis le doigt sur quelque chose de profond. Quelque chose que je rencontre dans ma vie personnelle, dans ma pratique du coaching, dans mes échanges avec des leaders, des bénévoles, des cadres… et peut-être même en toi, qui lis cet article.

Pourquoi procrastiner est plus profond que ce qu’on nous a toujours dit ?Pendant longtemps, j’ai cru que la procrastination était un manque de volonté. Alors j’ai essayé de me “motiver” : – en m’imposant des deadlines, – en me culpabilisant, – en me forçant à travailler avec des to-do lists “intelligentes”. Mais plus je forçais, plus je me figeais. Et c’est là que j’ai compris : Procrastiner, ce n’est pas “ne rien faire” – c’est faire autre chose pour survivre à un désalignement intérieur.