Introduction
Il y a quelques temps, je me suis retrouvé face à un mur invisible. Je me réveillais fatigué, incapable de trouver la motivation qui m’animait autrefois. Le travail, pourtant ma passion, était devenu un poids. À force de vouloir tout donner – à mon église, à mon équipe, à ma famille – je m’étais oublié. Ce que je vivais portait un nom : le burnout.
Aujourd’hui, je vois ce même schéma se répéter chez de nombreux leaders, entrepreneurs, pasteurs et responsables d’ASBL. Dans notre société qui valorise la productivité et l’engagement sans limites, nous oublions souvent que l’épuisement n’est pas une fatalité, mais un signal d’alarme. Comment en arrive-t-on là ? Et surtout, comment en sortir ?
Un phénomène en expansion
Le burnout n’est pas un simple coup de fatigue. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le définit comme un « syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès » (OMS, 2019). En Belgique, une étude de Securex (2022) révèle que 17% des travailleurs sont en détresse psychologique sévère, un chiffre en augmentation constante.
Les leaders, quant à eux, sont encore plus exposés. Selon une enquête de Harvard Business Review (2021), près de 60% des dirigeants disent ressentir une fatigue mentale extrême. Chez les pasteurs et les responsables d’ASBL, les chiffres sont encore plus préoccupants. Une étude menée par Barna Group (2022) aux États-Unis montre que 42% des pasteurs ont envisagé de quitter leur ministère à cause du stress et de l’épuisement.
Pourquoi les leaders sont-ils si vulnérables ?
Les facteurs de risque spécifiques aux leaders
Une charge mentale constante : Un leader ne se contente pas d’exécuter des tâches : il doit penser à la vision, gérer les crises, accompagner ses équipes. Il porte le poids des décisions et de leurs conséquences.
Le syndrome du sauveur : Beaucoup de pasteurs, entrepreneurs sociaux ou responsables associatifs ressentent une responsabilité excessive. Ils pensent que s’ils lâchent prise, tout s’écroulera. Ce fardeau, souvent auto-imposé, les empêche de déléguer et les pousse à l’épuisement.
Un manque de soutien : Les dirigeants sont souvent isolés. Qui prend soin de ceux qui prennent soin des autres ? L’absence d’un cercle de soutien augmente le risque de burnout.
Une déconnexion progressive avec soi-même : Quand l’agenda est surchargé, il devient difficile de s’arrêter et de faire le point. On finit par perdre de vue ce qui nous passionnait au départ.
Un rythme effréné, sans récupération : Dans une culture de la performance, le repos est souvent vu comme un luxe plutôt qu’une nécessité. Or, la récupération n’est pas optionnelle : elle est essentielle pour durer.
Les signes qui ne trompent pas
Le burnout s’installe souvent en trois phases :
L’enthousiasme excessif : on en fait toujours plus, sans mesurer ses limites.
La désillusion : la fatigue s’accumule, l’irritabilité augmente, et on perd en efficacité.
L’effondrement : le corps dit stop (insomnies, migraines, douleurs chroniques), et l’épuisement émotionnel devient total.
Si tu ressens une fatigue constante, un manque de motivation, du cynisme face à ton travail ou une perte de sens, ce sont des signaux d’alerte à prendre au sérieux.
Vers une autre manière de vivre et de travailler
Le burnout ne signifie pas que tu es faible. Il signifie que quelque chose doit changer. Chez Next Step Coaching, nous croyons qu’un leadership durable est un leadership équilibré.
Nous aidons les leaders à :
Identifier leurs schémas d’épuisement
Apprendre à poser des limites saines
Retrouver du sens et du plaisir dans leur engagement
Repenser leur gestion du temps et de l’énergie
Ne laisse pas ton engagement devenir un piège. Il est possible de diriger, d’influencer et d’inspirer sans se sacrifier.
Et toi, où en es-tu ? Es-tu à un stade où tu ressens les premiers signes d’épuisement, ou as-tu déjà atteint un point critique ? Si tu veux en parler, je t’invite à prendre un premier rendez-vous pour évaluer ta situation et voir comment nous pouvons construire ensemble un chemin vers un leadership plus équilibré.
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