L’Art de réaligner sa vie – ce que j’apprends en 2025
- Quentin Heinen
- 26 mars
- 4 min de lecture
Il y a un mot qui guide mon année : l'alignement. Pas seulement dans un sens spirituel ou philosophique, mais dans tout ce que je fais. Alignement entre qui je suis, ce que je fais, et ce que je ressens à l'intérieur. En d'autres termes, il s'agit de mes pensées, mes actions et mes émotions. Il s'agit aussi d'aligner la direction dans laquelle je vais avec mon identité et mes fonctions/responsabilités. Cela implique forcément d'adopter un nouvel équilibre entre mon énergie et mes engagements.
Et je dois être honnête : ce n’est pas naturel pour moi. C'est même tout-à-fait contre-intuitif ! J'ai comme cette impression d'aller à contre-courant. Pendant longtemps, j’ai fonctionné en donnant plus que ce que j’avais, en disant “oui” plus vite que mon cerveau. Je ne prenais même pas le temps de réfléchir aux conséquences. Je n'écoutais certainement pas mes émotions et mes besoins (physiques, émotionnels, spirituel, etc.). Le résultat était un mélange de fatigue, d’insatisfaction, de perte de clarté, de manque de sens et de motivation.
Alors en 2025, j’ai décidé d’expérimenter quelque chose de radical : retrouver un alignement profond, coûte que coûte. Et voici ce que je suis en train d'apprendre sur ce chemin de l'alignement.
Mon emploi du temps révèle mes priorités
Je pourrais parler des grands principes d’alignement, mais au final, il suffit d’ouvrir mon agenda pour voir si tout ça est vrai ou non. Où va mon temps ? À qui je dis “oui” ? Pourquoi je dis “oui” ? Quels sont mes engagements ? Qu'est-ce qui prend le plus de place dans mon agenda ? Etc.
J’ai pris l’habitude de ne plus seulement regarder mon agenda sous l’angle du temps, mais sous l’angle de l’impact. Je ne cherche plus à être occupé mais à utiliser mon énergie pour qu'elle catalyse la transformation (de moi, des autres, de ce que je fais). Ce qui veut dire :
Plus de place pour ce qui compte vraiment (les relations, le repos, l’inspiration) afin d'être vraiment performant ;
Moins d’espace pour ce qui me fait simplement “me sentir occupé" ;
Une routine plus simple, mais plus puissante.
Quand on veut s’aligner, il faut assumer que chaque minute donnée à une chose est une minute en moins pour autre chose. Chaque don d'énergie implique un moment de récupération nécessaire.
Créer des systèmes, pas juste des bonnes intentions
L’alignement, c’est comme une boussole : il ne suffit pas d’avoir un bon cap, il faut un système qui te permet de rester sur la route. Pour moi, cela prend plusieurs formes cette année :
Des temps en extérieur quotidien : j’ai mis en place des automatisations pour me libérer du mental inutile et reconnecter avec l'essentiel chaque jour.
Inspiratio réguliers : Ces inspiratio sont des moments que je planifie afin de prendre du recul, de gagner en perspectives nouvelles, et d'ouvrir ma créativité d'une façon non performative.
Lecture quasi quotidienne : des moments pour m'évader, déconnecter, et me rappeler que je suis un être humain et non un faire humain.
Ça peut paraître simple, mais ces ajustements ont changé ma manière de vivre.
L’alignement, c’est avoir le courage de dire non
Il y a des “non” qui font mal sur le moment, mais qui libèrent sur le long terme. Dire non à certaines attentes, à certaines opportunités qui ne sont pas les bonnes, à certaines habitudes qui rassurent mais qui n’aident pas, c'est dire oui à ce qui compte vraiment.
Ce premier trimestre, j'ai dû prendre le temps de m'arrêter pour réfléchir à mes engagements de l'année et j'ai dû refuser des opportunités auxquelles on ne peut pas dire non, des voyages à l'étranger où tout les frais étaient pris en charge ! Quelle difficulté cela a été de dire non. Et pourtant, je ne me suis jamais senti aussi aligné avec mon identité et mes émotions.
Dire non, ce n’est pas rejeter les gens, c’est protéger l’espace nécessaire pour dire de vrais “oui”.
Ne pas confondre “rester occupé” et “être en mission”
Je suis en mission. Mon appel, c’est d’aider les autres à trouver leur propre alignement. Que ce soit à travers le coaching, l’enseignement ou l’église. Mais être en mission, ce n’est pas être débordé. C’est savoir où porter son énergie.
J'ai appris à ne pas chercher mon identité dans ce que je faisais. Avant, la performance ou le manque de performance définissait mon identité; j'étais plus ou moins bon, plus ou moins apprécié, plus ou moins vu comme quelqu'un d'excellent en fonction de ce que je produisais. Aujourd'hui, ce que je fais découle de mon identité. J'ai appris (et j'apprends toujours) à exprimer mon identité (c'est-à-dire mes forces, ce qui est naturels) dans mes engagements et mes responsabilités.
Et ça, je suis en train de l’intégrer. La meilleure manière d’aider les autres à s’aligner, c’est d’être moi-même en alignement. L'authenticité n'aura jamais autant d'impact qu'ici. Il n'y a rien de pire que d'encourager les autres à pratiquer ce que l'on ne pratique pas soi-même.
Conclusion : Et toi, es-tu aligné.e ?
Pose-toi cette question : si je continue comme ça, est-ce que j’irai là où je suis censé aller ? Si la réponse est “je ne sais pas” ou pire, “non”, il est peut-être temps de recalibrer. Es-tu en train de rechercher ton identité dans ce que tu fais ? Si l'on écoutait tes émotions, que dirait-elles à ton propos ?
L’alignement, ce n’est pas une destination, c’est un art. Et c’est un art que je continue d’apprendre, pas à pas.
Si tu veux en discuter lors d'une session découverte de coaching, n'hésites pas à me contacter par mail à nextstepasbl@outlook.com ou par whatsapp au +32 492 41 23 47 !
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